Nous partageons tous le même air et donc la même pollution. Les effets néfastes de cette dite pollution de l’air varient selon les sociétés, les cultures, les géographies et les individus. La pollution de l’air, qu’elle provienne de la fumée industrielle, des véhicules ou des pétards, est capable d’accélérer les maladies. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la pollution de l’air entraîne près de sept millions de décès chaque année.
La pollution de l’air causant des problèmes cardiaques et respiratoires était probablement suffisamment caractérisée. Mais la santé mentale est entrée en jeu, pour ajouter au nombre de risques pour la santé. Les résultats d’une nouvelle étude suggèrent que l’exposition à l’air pollué peut entraîner un risque accru de maladies mentales, comme le trouble bipolaire et la dépression. Si nous y mettons plus de calculs, sept millions de décès par an impliquent que treize personnes meurent chaque minute de maladies liées à la pollution de l’air : dès 1952 à Londres ont été constatés 3000 décès prématurés, en 2000 selon le programme européen CAFE : 42 000 décès prématurés France liée aux PM2.5. Depuis 1990, des études montrent des effets même à des concentrations très basses (ERPURS, APHEA, NNMAPS). Les principaux risques pour la santé liés à la pollution de l’air sont les problèmes cardiovasculaires et respiratoires. Les petites particules (lire particules toxiques) présentes dans l’air pollué ont le potentiel de pénétrer dans le sang chez l’homme. Donc, en tant que citoyens informés que vous comprendriez maintenant les dommages. Et en tant que natifs de la planète Terre, nous sommes déjà sous la menace de la crise du changement climatique. Tout ceci est assez anxiogène et parfois difficile à surmonter car il faut s’adapter au changement toxique.
Pollution atmosphérique et maladies mentales
Les recherches récentes sur l’association de la pollution de l’air et santé mentale fait place à de nouvelles hypothèses. Ladite étude comprenait divers participants des États-Unis et du Danemark. Aux États-Unis, les données d’assurance maladie d’environ 151 millions de personnes ont été recueillies. La population ciblée dans l’ensemble de données avait déposé des demandes pour 4 troubles mentaux, dont le trouble bipolaire, la dépression majeure, le trouble de la personnalité et la schizophrénie. D’autre part, les statistiques concernant l’EPA, la qualité de l’eau, de l’air et du sol ont été estimées en fonction de leur répartition par comté. Les scientifiques ont tenté d’établir un lien basé sur le chevauchement des données et d’autres facteurs. Pour mieux connaître et maîtriser la pollution de l’air, il est nécessaire de savoir quelles sont les sources de pollution, de les identifier et les quantifier. Cette connaissance permet ensuite de prendre des mesures de réduction des émissions à la source. Les inventaires d’émissions sont également une donnée de base nécessaire pour réaliser des évaluations de qualité de l’air et estimer les impacts de cette pollution sur la santé, les écosystèmes.
Particules : pénétration dans le poumon influencée par la taille Les particules de moins de 10 µm vont atteindre les alvéoles et passer dans la circulation sanguine soit des :
- Effets cardiovasculaires
- Effets cancérigènes
- Effets allergiques
Polluants gazeux (SO2, NO2, Ozone) ont des effets pernicieux
- Irritants bronchique et oxydants
- Pénètrent plus ou moins dans l’arbre bronchique
Tout ceci entraine des complications physiques, des gènes irritantes qui ont une influence sur le moral du fait d’une certaine impuissance face à ce constat qui ne cesse pas. Aussi, la convergence solide a été remarquée dans la pollution de l’air et le trouble bipolaire. La deuxième association la plus forte a été établie entre la pollution de l’air et la dépression. Les scientifiques du Danemark, au contraire, ont rassemblé les données de 1,4 million de citoyens jusqu’à l’âge de dix ans. Les données de santé de ces ressortissants ont ensuite été comparées aux niveaux de pollution locaux. Les résultats ont montré que ces participants avaient un risque doublé de développer une schizophrénie. Les taux de dépression, de trouble bipolaire et de troubles de la personnalité étaient également plus élevés. Il a été mentionné plus tôt que des particules plus petites peuvent traverser la barrière sanguine, provoquant des troubles cardiaques et respiratoires. De même, ces particules peuvent affecter le système nerveux central et avoir des effets néfastes sur la structure du cerveau. Une étude similaire a été menée en 2002, où les scientifiques ont observé les effets de la pollution de l’air sur les chiens et les rongeurs. L’étude cite que lorsque de l’air pauvre pénètre dans le cerveau, les polluants provoquent une inflammation et entraînent des symptômes similaires à la dépression. Il a été noté qu’en plus des perturbations pulmonaires et nasales, les lésions cérébrales étaient également importantes. Les résultats de ces recherches pourraient également s’appliquer aux humains.
La pollution de l’air et les troubles psychiatriques (en particulier le trouble bipolaire et la dépression) sont liés. La contamination de l’air pourrait être un nouveau déclencheur de maladies mentales. Il y a une augmentation estimée à 27 % du trouble bipolaire et une augmentation de 6 % de la dépression majeure. L’étude mentionnée ci-dessus a déjà attiré l’attention des critiques. Des revues critiques disent qu’il faut une attention précise pour améliorer la santé publique. Les sources de pollution de l’air dans des zones distinctes doivent être identifiées pour poursuivre un plan d’action. Comprendre la relation entre la santé mentale et la pollution est essentiel pour démanteler les deux problèmes.
La pollution de l’air est devenu un enjeu de santé mondiale, retrouvons vite de l’air pur, du vert, préservons notre planète et ses fruits bienfaisants.